Quel isolant choisir pour isoler votre toiture en 2024 ?

Par où commencer l’isolation de votre toiture ?

Vous vous demandez peut-être : vaut-il mieux isoler au niveau de la pente du toit ou est-il préférable de poser l’isolant sur le plancher des combles ? Tout dépend de l’usage de vos combles. Si vous comptez les aménager pour gagner de l’espace, isoler les pentes du toit est la meilleure solution. En revanche, pour des combles perdus (non aménageables), une isolation au niveau du plancher sera plus simple et économique.

Dans tous les cas, commencez par évaluer l’état de l’isolation existante de votre toit et de vos combles. Vérifiez que l’isolant est sec, en bon état et qu’il ne présente pas de signes de dommages liés à une éventuelle infiltration d’eau. Si vous avez le moindre doute, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour un diagnostic thermique. Cela permettra de localiser les pertes de chaleur et de choisir la méthode d’isolation la plus adaptée, qu'elle soit par l’intérieur ou par l’extérieur.

En l’absence d’isolant, contrôlez l’état de la sous-toiture. Identifiez si elle est respirante (appelée également écran HPV) ou non. Si vous ne disposez pas de sous-toiture, vérifiez l’état général de la toiture pour repérer d’éventuelles fuites. Dans ce cas, une isolation par le plancher des combles (isolation du sol) est souvent la meilleure alternative, car elle permet une pose simple et efficace sans nécessiter de lourds travaux sur la toiture.

Enfin, définissez clairement vos priorités : souhaitez-vous avant tout réduire votre consommation d’énergie, améliorer le confort thermique, ou valoriser votre bien immobilier ? Ces objectifs vous aideront à choisir les bons matériaux, la méthode d’isolation appropriée et à établir un budget réaliste. N’oubliez pas de prendre en compte les coûts de la main-d’œuvre, des matériaux, et les éventuelles aides financières auxquelles vous pourriez prétendre pour optimiser votre investissement.

Pour vous accompagner dans votre projet, Gedimat propose des conseils personnalisés, un large choix de matériaux, et une expertise pour vous guider pas à pas vers une isolation efficace de votre toiture.

 

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Isoler la toiture ou le plancher du grenier ?

Comme mentionné dans le chapitre précédent, il existe deux grandes options pour isoler votre espace sous le toit : isoler la toiture elle-même (par la pente ou le rampant) ou isoler le plancher du grenier. Mais laquelle est la plus efficace ? Techniquement, isoler le plancher est souvent plus simple. Voici quelques conseils pour vous guider :

• Si votre grenier est inutilisé et non chauffé, nous vous conseillons de l'isoler par le sol. Pour ce type de travaux, presque tous les matériaux sont envisageables : cellulose, laine de verre ou de roche, matériaux biosourcés ou encore panneaux PIR. C'est également une excellente occasion pour refaire votre plancher. En effet, il existe des panneaux OSB revêtus qui intègrent directement une couche d’isolant, offrant ainsi une solution deux-en-un pratique et efficace.
• Si votre grenier est chauffé :
  • Pour une toiture inclinée : optez pour des rouleaux de laine de verre ou de roche à placer entre les gîtes. Si l’épaisseur des gîtes est insuffisante pour garantir une bonne isolation, complétez avec des panneaux PIR pour renforcer la performance thermique. Si vous choisissez un matériau biosourcé, comme des panneaux en fibres de de bois, il est essentiel de poser deux couches croisées en quinconce (une technique également recommandée pour la pose de panneaux PIR). Cela permet de décaler les joints des panneaux afin d'éviter qu'ils ne se chevauchent et ne créent des ponts thermiques, assurant ainsi une isolation plus efficace et continue. Par ailleurs, les panneaux en laine de bois offrent un meilleur déphasage (mesure du temps que la chaleur met à traverser un matériau), ce qui garantit un confort optimal en été en empêchant la chaleur de pénétrer rapidement dans votre intérieur. Un petit plus pour votre confort qui vient compléter un geste éco-responsable pour la planète.
  • Pour une toiture plate : privilégiez les panneaux de polystyrène extrudé (XPS). Vous pouvez également utiliser des panneaux PIR ou de laine de bois, qui offrent de bonnes performances thermiques. Cependant, les toitures plates présentent des défis techniques plus importants que les toitures inclinées, notamment en matière de drainage et de support de charge. Il est donc crucial d’évaluer l'impact de l'isolation sur la structure du toit et de s'assurer qu'elle supportera correctement le matériau choisi. Pour la pose des panneaux, il est recommandé, une fois de plus, de poser deux couches croisées en quinconce, en évitant le chevauchement des joints pour limiter les risques liés à la formation de ponts thermiques et garantir une isolation continue et efficace. Il est également possible de faire projeter de la mousse polyuréthane (PU), une technique très efficace pour les toitures plates. Cependant, cette méthode n'est pas accessible aux bricoleurs, même avertis, et nécessite l'intervention d'un professionnel équipé du matériel adapté.

 

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Quel isolant de toiture choisir ?

Si vous souhaitez isoler une toiture existante ou lors d’une rénovation, le choix des matériaux est essentiel. La performance d’isolation dépendra de la valeur lambda (conductivité thermique) du matériau : plus elle est faible, plus l’isolant est performant. La valeur lambda permet également de calculer la résistance thermique R, qui indique la capacité d'un matériau isolant à résister au flux de chaleur. Le R est égal au rapport entre l'épaisseur e (en mètres) et la conductivité thermique lambda λ du matériau, selon la formule : R = e / λ. Par exemple, pour un panneau isolant de 100 mm d’épaisseur avec un lambda de 0,025 W/m.K, la résistance thermique sera de R = 0,1 / 0,025 = 4 m²K/W. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est isolant. En Région Wallonne, pour bénéficier des primes à l’isolation, le R doit être égal ou supérieur à 5 m²K/W.

Le R n’est cependant pas la seule valeur à prendre en compte. Le déphasage, qui mesure le temps que met la chaleur à traverser un matériau isolant, est également un critère important, surtout pour le confort estival. Par exemple, la laine de bois offre un meilleur déphasage que les panneaux PIR ou XPS, ce qui signifie qu’elle ralentit davantage la pénétration de la chaleur, améliorant ainsi le confort thermique de votre habitation en été. Les matières synthétiques, comme les panneaux PIR ou XPS, sont souvent moins coûteuses mais peuvent être plus contraignantes à installer. En revanche, les isolants naturels, tels que la laine de bois, garantissent une démarche écologique tout en offrant de bonnes performances de déphasage.

 

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Les différents types d’isolation pour toiture

1. Isolation des combles avec des laines minérales (laine de verre ou laine de roche)

Les laines minérales sont des matériaux naturelles issus de la fusion et du soufflage de roche basaltique ou verre recyclé, créant un matelas de fibres emprisonnant l’air.

Bien que les fabricants privilégient des matériaux récyclés, leur processus de production reste relativement polluant de par la nécessité d'amener les matériaux à des températures élevées enfin d'en permettre le soufflage.

• Avantages :
  • Les laines minérales offrent une bonne isolation acoustique, contribuant efficacement à réduire les bruits aériens (comme les sons de voix ou de musique) ainsi que les bruits d'impact (comme les chocs ou les pas). Leur structure fibreuse permet d'absorber les sons, améliorant ainsi le confort acoustique de votre habitation.
  • Grâce à leur composition, les laines minérales sont ininflammables, ce qui signifie qu'elles ne propagent pas le feu, offrant ainsi une meilleure sécurité incendie. Elles sont également imputrescibles, ce qui leur permet de résister aux moisissures et aux attaques de rongeurs ou d'insectes. De plus, leur légèreté, leur maniabilité et leur souplesse en font des matériaux faciles à découper et à poser, s’adaptant aisément aux formes irrégulières des combles ou des murs.
• Inconvénients :
  • Bien que des progrès aient été réalisés, notamment avec la suppression du formaldéhyde dans la laine de verre, les laines minérales (laine de verre et laine de roche) restent très irritantes lors de la pose. Il est indispensable de porter des gants, un masque et des lunettes de protection pour éviter tout contact avec la peau, les voies respiratoires et les yeux, car les fibres peuvent provoquer des irritations ou des démangeaisons.
  • Même si certaines laines minérales sont revêtues d'une protection à base d'aluminium, nous recommandons fortement la pose d’un pare-vapeur. Celui-ci aide à réguler le taux d'humidité dans les matériaux isolants, car une absorption excessive d'humidité peut réduire considérablement leur efficacité thermique. Ce point est particulièrement important pour la laine de verre, qui est plus sensible à l'humidité que la laine de roche. Assurer une bonne étanchéité à la vapeur d'eau permettra d'améliorer la durabilité et la performance de votre isolation.

 

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2. Isolation de toit avec la laine minérale soufflée

La technique de soufflage de laine minérale est une solution particulièrement efficace pour isoler les combles perdus. Elle consiste à projeter des flocons de laine de verre ou de roche de manière homogène sur le sol des combles, ce qui assure une couverture uniforme, même dans les zones difficiles d’accès. Cette méthode est idéale pour les combles peu accessibles ou dont la structure est irrégulière.

• Avantages : La laine soufflée réduit considérablement les ponts thermiques, car elle s’adapte parfaitement aux espaces que les rouleaux ou panneaux ne peuvent pas couvrir. Sa pose rapide permet de gagner du temps sur le chantier, et la répartition uniforme du matériau assure une performance thermique optimale. De plus, cette méthode convient particulièrement aux combles avec des recoins ou des charpentes complexes.
• Inconvénients : Le coût initial peut être plus élevé que d’autres techniques d’isolation en raison de la nécessité d’une machine spécifique pour le soufflage. De plus, cette méthode n’est pas adaptée aux combles habitables ou aux espaces ouverts, car la laine soufflée reste en vrac et ne peut être recouverte facilement pour permettre un aménagement. Enfin, pour garantir une isolation durable, il est important de veiller à ce que la laine soufflée ne soit pas exposée à l'humidité, ce qui pourrait réduire son efficacité.

 

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3. La ouate de cellulose pour isoler ses combles perdus

La ouate de cellulose, issue du recyclage de papier journal, est un isolant de plus en plus prisé dans le domaine de l’écoconstruction pour ses performances thermiques et environnementales. Son utilisation ne se limite pas aux constructions neuves ; elle est également très adaptée aux projets de rénovation. En particulier, pour les bâtis anciens, la ouate de cellulose est un excellent choix grâce à ses propriétés capillaires et sa perméabilité à la vapeur d’eau. Ces caractéristiques permettent au bâtiment de respirer, assurant une régulation naturelle de l’humidité et évitant les risques de condensation, ce qui est essentiel pour préserver la structure des maisons traditionnelles ou en pierre.

Cependant, il faut noter que le coefficient de conductivité thermique (lambda) de la ouate de cellulose projetée est plus élevé que certains matériaux synthétiques comme le polyisocyanurate (PIR), ce qui signifie qu'une épaisseur plus importante d'isolant est nécessaire pour atteindre une performance thermique équivalente. Par exemple, pour l’isolation des combles, une résistance thermique minimale de 7 m².K/W est recommandée, ce qui correspond à une épaisseur de ouate de cellulose d’environ 30 cm. Pour une meilleure efficacité, il est possible d’aller jusqu’à 40 cm d’épaisseur, avec un faible surcoût, ce qui permettra d’optimiser les performances énergétiques du bâtiment.

Il existe également des panneaux rigides à base de cellulose sur le marché, offrant de très bonnes performances thermiques et acoustiques. Cependant, ils tendent à être plus onéreux que les isolants traditionnels comme les laines minérales ou les panneaux en PIR. Malgré ce coût plus élevé, les panneaux de cellulose peuvent être un choix pertinent pour les projets où la durabilité, la qualité de l’isolation et les critères écologiques sont des priorités.

• Avantages : La ouate de cellulose est un isolant écologique, issu du recyclage, avec une grande longévité. Elle offre une bonne inertie thermique, maintenant la température intérieure stable, notamment en été, et assure une isolation acoustique efficace. Sa perméabilité à la vapeur d’eau la rend particulièrement adaptée à la rénovation de bâtiments anciens, permettant une régulation naturelle de l'humidité.
• Inconvénients : Légèrement plus inflammable que certains isolants, bien que souvent traitée pour améliorer sa résistance au feu. Son lambda plus élevé nécessite une plus grande épaisseur pour atteindre une isolation équivalente à des matériaux comme le PIR, ce qui peut être une contrainte en rénovation. Les panneaux rigides de cellulose, bien que performants, restent plus coûteux que les isolants en laines minérales ou PIR.

 

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4. Les isolants synthétiques (PUR et PIR), des isolants de toiture performants

Le polyuréthane (PUR) est une mousse alvéolaire contenant un gaz isolant, utilisée sous forme de panneaux ou de mousse pour les joints de calfeutrement. Le PIR (polyisocyanurate), une mousse rigide dérivée du PUR, offre des performances thermiques exceptionnelles avec seulement quelques centimètres d'épaisseur, grâce à une valeur lambda très basse de 0,022 W/m².K, la plus faible de tous les isolants. Bien que le PUR et le PIR partagent des caractéristiques isolantes similaires, leur différence principale réside dans leur résistance au feu : le PUR est plus inflammable, tandis que le PIR offre une meilleure résistance, ce qui en fait un choix plus sûr pour certaines applications.

En raison de leurs performances thermiques élevées, ces deux matériaux conviennent à l’isolation des sols, des toits et des murs. Leur durabilité et leur rigidité permettent également de réduire les ponts thermiques lorsqu’ils sont installés sous forme de panneaux rigides. Toutefois, il est important de noter que le PUR nécessite systématiquement l’intervention de sociétés spécialisées pour sa pose, quelle que soit l’application. En effet, sa mise en œuvre doit respecter des techniques spécifiques pour garantir une isolation optimale et assurer la sécurité sur le chantier. Par ailleurs, si vous recherchez une isolation acoustique efficace, des alternatives comme la laine de roche ou la laine minérale seront plus adaptées.

Gedimat, en tant que fournisseur de matériaux de construction, propose une large gamme de solutions isolantes, mais ne fournit aucune solution en PUR. De plus, bien que le PIR et le PUR offrent une longue durée de vie et des performances thermiques élevées, leur processus de fabrication a un impact environnemental non négligeable, en raison de l’émission de substances nocives. Si votre priorité est l'écoconstruction, d’autres matériaux isolants plus respectueux de l'environnement peuvent être envisagés.

• Avantages : Excellente isolation thermique, le PIR offrant actuellement l'un des lambdas les plus faibles sur le marché, ce qui signifie une très bonne performance avec une faible épaisseur. Ces matériaux possèdent également une résistance mécanique élevée, ce qui les rend polyvalents pour l’isolation des toitures, des sols, et des murs. Leur durabilité et rigidité permettent de réduire les ponts thermiques et d'assurer une isolation continue.
• Inconvénients : Moins performant pour l’isolation acoustique par rapport à d’autres matériaux comme la laine minérale ou la laine de roche. En tant que matériaux synthétiques, le PIR et surtout le PUR peuvent émettre des gaz potentiellement toxiques en cas d’incendie. Enfin, la pose de ces isolants, en particulier du PUR, nécessite souvent l’intervention d’une entreprise spécialisée pour garantir une installation sécurisée et efficace.

 

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5. Les panneaux en polystyrène extrudé (XPS)

Les panneaux en polystyrène extrudé (XPS) sont fabriqués à partir de pétrole brut et constituent une version améliorée du polystyrène expansé (EPS), notre bonne vieille frigolite. Cette solution légère et imperméable est idéale pour l'isolation, notamment grâce à sa haute résistance mécanique. Bien que le XPS ne soit pas la solution la plus écologique, Gedimat travaille principalement avec la gamme URSA, qui s’efforce de réduire l'impact environnemental. Les panneaux URSA XPS offrent une isolation hautement performante, adaptée aux applications techniques exigeantes, avec une résistance exceptionnelle à la compression, à l’eau, et une durabilité remarquable.

Ces panneaux sont conçus pour être à la fois performants et respectueux de l'environnement autant que possible : ils sont 100% recyclables, constitués de matières premières recyclées, et produits à partir de CO2 recyclé. Le processus de production est pensé pour éviter tout déchet, garantissant ainsi une empreinte environnementale limitée.

En termes de propriétés, l’XPS se distingue par sa haute performance thermique, sa grande résistance à l’eau et à l’humidité, et sa capacité à supporter des cycles répétés de gel et de dégel sans altération. Sa robustesse en fait un matériau d’isolation durable et efficace, offrant une isolation thermique de qualité pour de nombreuses années.

Comme pour de nombreuses solutions d'isolation en panneaux présentées dans cet article, il est important de poser les panneaux XPS en deux couches croisées, en quinconce, afin d'éviter les ponts thermiques créés par les joints. Cette technique garantit une meilleure étanchéité thermique et une performance d’isolation optimale.

• Avantages :
  • Bonne isolation thermique, assurant une efficacité énergétique élevée.
  • Matériau léger, facile à manipuler et à transporter, ce qui facilite son installation.
  • Excellente résistance mécanique, idéal pour des applications nécessitant une forte résistance à la compression.
  • Très bonne imperméabilité, résistant à l'eau et à l'humidité, ainsi qu'aux cycles de gel et dégel.
  • Durabilité élevée, garantissant une longue durée de vie de l’isolation.
  • Peut être posé en deux couches croisées en quinconce pour une isolation plus efficace et homogène.
• Inconvénients :
  • Performances acoustiques limitées, ce qui en fait un moins bon choix si l'isolation phonique est recherchée.
  • Matériau synthétique à base de pétrole, donc moins écologique que les isolants biosourcés.
  • Ininflammable, mais en cas d'exposition à de hautes températures, il peut dégager des fumées toxiques.
  • Moins performant en déphasage thermique, ce qui peut affecter le confort thermique en été.
  • Peut être plus coûteux que certaines autres solutions d’isolation pour des performances similaires.

 

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6. La laine de bois, un isolant naturel très performant

Les panneaux isolants en laine de bois, comme le PAVAFLEX PLUS, offrent une solution naturelle et écologique pour l'isolation thermique des bâtiments. Conçus à partir de fibres de bois issues de forêts gérées durablement, ces panneaux sont polyvalents : ils peuvent être posés entre chevrons, gîtages, sols, plafonds, cloisons et toitures. Leur haute performance d’isolation réduit non seulement les déperditions calorifiques en hiver mais protège également contre la chaleur estivale, assurant un confort thermique tout au long de l'année.

Leur composition écologique présente plusieurs avantages environnementaux : la laine de bois est certifiée 100% PEFC, garantissant une sylviculture régionale et durable. Elle offre un bilan carbone positif grâce au piégeage du CO2, et sa production responsable veille à minimiser l'impact sur le climat.

En termes de propriétés, la laine de bois se distingue par une excellente résistance à la diffusion de vapeur, ce qui la rend idéale pour des constructions respirantes. Elle possède également une densité élevée (60 kg/m³), ce qui lui confère des qualités d'isolation phonique exceptionnelles et une haute résistance aux cycles de gel et dégel. Durable et robuste, la laine de bois offre une haute performance thermique tout en restant adaptable à des formes complexes. Cependant, une fois installée, il est important de protéger les panneaux des intempéries.

Tout comme les autres isolants sous forme de panneaux, il est recommandé de poser les panneaux en laine de bois en deux couches croisées en quinconce. Cette méthode de pose limite les ponts thermiques créés par les joints et améliore l'efficacité de l'isolation.

• Avantages :
  • Matériau écologique, issu de forêts gérées durablement.
  • Adaptable aux formes complexes pour une mise en œuvre aisée.
  • Excellente performance d’isolation thermique, offrant une protection contre les pertes de chaleur en hiver et la chaleur en été.
  • Très bonnes propriétés acoustiques grâce à sa densité élevée et sa structure poreuse.
  • Respirant, offrant une bonne régulation de la vapeur d'eau et un environnement sain pour le bâtiment.
  • Durable et résistant aux cycles gel/dégel, garantissant une longue durée de vie.
• Inconvénients :
  • Matériau plus lourd que certaines alternatives, nécessitant une structure de support adéquate.
  • Peut nécessiter une protection contre les intempéries pendant et après la pose.
  • Moins résistant à la compression que des panneaux synthétiques comme le PIR ou le XPS.
  • Peut être plus coûteux que des isolants synthétiques pour des performances similaires en isolation thermique.

 

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Les primes pour l’isolation de toiture en Wallonie en 2024

Si vous envisagez d'isoler votre toiture en Wallonie, vous pouvez bénéficier de primes régionales. Voici les conditions principales pour être éligible :

• Si vous faites réaliser vos travaux par un professionnel : l’isolation doit être effectuée par un entrepreneur enregistré à la BCE.
• Type de travaux concernés : ils doivent concerner l’isolation thermique du toit ou des combles en contact avec l’extérieur, ou des espaces non chauffés (avec ou sans protection contre le gel).
• Performance thermique : le coefficient de résistance thermique (R) de l’isolant doit être ≥ 5,00 m²K/W. En cas de plusieurs couches, la somme des résistances thermiques doit atteindre ce seuil.
• Certification des matériaux : les valeurs lambda (λ) utilisées doivent être certifiées par un marquage officiel (ATG, ETA, marquage CE) ou reprises dans la base de données EPBD (www.epbd.be).
• Paroi existante : la paroi isolée doit exister au moment de la visite de l’auditeur.
• Travaux liés : si des travaux liés sur la même paroi sont mentionnés dans le rapport d’audit (ex. remplacement de la couverture de toiture, appropriation de la charpente), ils doivent faire partie de la même demande de prime.

Quels sont les montants des primes ?

Les montants varient selon la nature des travaux et les performances énergétiques obtenues après l'isolation. Plus la performance thermique de votre isolation est élevée, plus la prime peut être intéressante.

Pour plus de détails, consultez les informations officielles du gouvernement wallon sur les primes à l'isolation en 2024.

 

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Conclusion

Isoler votre toiture ou votre grenier est une étape cruciale pour économiser de l'énergie et améliorer le confort de votre maison. Que vous optiez pour des matériaux naturels ou synthétiques, assurez-vous de bien respecter les normes en vigueur et de profiter des primes régionales pour amortir vos coûts de travaux.

Si vous avez besoin de conseils, les expert Gedimat sont là pour vous aider. N’hésitez pas à nous contacter ou à vous rendre directement en magasin.

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